Pour la première fois en trois ans, mes petits ont réussi à avoir ma peau. Résultat : une bonne grippe en fin de semaine dernière dont je me remets à peine ! Et donc pas de son, pas d'image depuis mercredi dernier.

Que s'est-il passé depuis jeudi dernier me direz-vous ? La semaine passée, j'ai surtout raté la fameuse fête de la galette, avec la fabrication des galettes et les loulous costumés l'après-midi. Bon, peu d'élèves de ma classe y ont participé, plus de 10 ayant été absents toute la semaine...

Lundi, c'était donc retour à l'école, pas bien gaillard, et avec encore peu d'élèves. Journée classique sans beaucoup de tâches administratives, mais début de la remise individuelle des livrets aux parents le soir-même.

Mardi, journée beaucoup plus difficile, car je me suis très vite retrouvé aphone... Très pratique la gestion de la classe de petits, qui ont commencé à revenir en masse à l'école. Le midi, j'avais une réunion de directeurs concernant notre organisation conjointe pour le carnaval du quartier et ce avant une réunion avec la police municipale au sujet du parcours, de la sécurité et de l'enlèvement des voitures sur la place sur laquelle on arrive. Journée terminée avec une remise de livrets... J'espère que les parents concernés avaient des compétences en lecture labiale, car je n'émettais alors plus aucun son.

Pour la seconde partie de la semaine, pas de gréviste pour ce jeudi côté enseignant mais des réquisitions côté ATSEM et animateurs pour le service minimum d'accueil. Et surtout, je conserve toujours la ZIL que j'ai depuis le retour des vacances pour pallier au départ anticipé de ma décharge en congé maternité.

Enfin, ce week-end, j'ai eu l'agréable surprise d'avoir été "tagué" par Michel de TILEKOL. Il s'agit en fait d'un questionnaire envoyé à un propriétaire de blog qui y répond et le renvoie à d'autres blogs amis. Je vais m'y atteler ce week-end et passer ensuite le témoin à un autre blog.

Si le retour des vacances de Noël a été marqué par des absences d'enseignants, cette semaine 17 est quant à elle marquée par une hécatombe côté élèves. J'avais déjà battu mon record lundi avec 20 élèves le matin et 14 l'après-midi. Record battu encore une fois, voire pulvérisé, le mardi avec 17 élèves la matin et 12 l'après-midi ! Dans ces conditions, il est évident que nous ne faisons pas le même métier. Autant dire que le téléphone et le mail ont chauffé !

Le revers de tout cela est qu'il va bien falloir rattraper tout le travail de ce petit monde !

Et c'était sans compter, pour ma part, de ma faculté à pouvoir me rendre à l'école, face aux conditions dantesques avec la neige et le verglas.

Bref, à part ça, une bonne bataille de boules de neige et un concours de bonhommes de neigeentre les classes pour profiter lundi matin de la neige fraîche. Il falllait en profiter, car la cour s'est ensuite transformée en patinoire. Nous ne pouvions pas saler la cour, afin de garder nos réserves pour les accès de l'école.

D'un point de vue direction, ce début de semaine n'a pas dérogé à la règle sur les tâches administratives à effectuer, mais rien d'anormal me direz-vous : gestion de la coopérative, compte-rendus divers et variés, conseil des maîtres commun avec l'école maternelle voisine sur les massages à l'école, une équipe de suivi de scolarisation d'1h30 pour aborder une orientation en CLIS, la préparation de la fête de la galette de vendredi...

Pour la fin de semaine, on peut parler de retour à la normale, notamment dans le simple fait d'avoir un enseignant devant chaque classe. Ce qui m'a permis, notamment, d'avancer d'un point de vue administratif, avec au programme, la mise à jour de l'inventaire des jeux achetés, les autorisations de sortie pour les collègues, la mise à jour des PAI, le rangement de la réserve, de demandes d'intervention de la mairie pour des petits travaux, un rendez-vous avec notre photographe...

Et un conseil de cycle sur la liaison GS/CP, pour la première fois depuis longtemps, plutôt fructueux. En effet, outre un petit bilan de rentrée effectué par les enseignants de CP, nous avons échangé sur la manière de tenter de prévenir certaines difficultés, notamment sur le langage et le graphisme. Conclusion, tout ce petit monde se revoit en mars pour aborder le graphisme plus en détail. Nous avons d'ores et déjà convenu que les enseignants de CP passeront une matinée en GS, et que l'expérience d'accompagner les GS 3 par 3 au sein même des classes de CP pendant 1h30, serait reconduite.

Dans la continuité de jeudi, pas de difficulté majeure vendredi, si ce n'est quelques enfants renvoyés chez eux pour fièvre et beaucoup d'autres peu en forme. Ce même jour, les MS sont sortis au théâtre. Nous avons fait le choix de prendre tous les MS, soit 41 élèves, avec une maîtresse mais 6 parents. On nous avait attribué au départ un car de 59 places pour deux classes (55 élèves) et donc 4 adultes. J'ai refusé que les classes ne sortent avec 4 adultes seulement, d'où ce choix de ne faire partir qu'un niveau.

2 petites questions pour conclure la semaine :

- Comment gérez-vous les récréations des petits bouts avec ce froid polaire (dans certaines régions biensûr) ?

- Quelles est votre politique au niveau de vos sorties type cinéma, théâtre... ?

Les semaines se suivent et se ressemblent... Tout le monde tire sur la corde, résultat, c'est une autre collègue qui est clouée au lit en ce début de semaine.

Toujours le même problème mathématique qui se pose pour moi : 1 classe à répartir sur 2, car la troisième va à la patinoire, d'où une dizaine d'élèves dans chaque classe... mais peu de temps. On compose avec une séance d'EPS plus longue, une récréation décalée... Bref, on s'en sort. Chaque hiver, c'est une situation presque normale. Et cette année, nous avons davantage de remplaçants, mais moi, j'ai davantage d'absences.

Malgré tout, mon EAVS a été plutôt efficace en cette journée, ce qui m'a permis de gagner pas mal de temps et d'être plus à même de gérer les élèves supplémentaires (préparation des livrets, copies diverses pour les collègues, découpage, collage d'étiquettes...).

Mais ce début de période est plutôt compliqué entre toutes les réunions diverses et variées. Jusqu'à fin janvier, il y en a au moins 2 par semaine, sans compter la remise des livrets et l'animation pédagogique sur le projet d'école : conseils de maîtres "classiques", réunion sur le projet sur les Droits de l'Enfant, conseil de cycle sur la liaison GS/CP... Quand je vois que d'aucuns perdent leur temps à mégoter sur le temps de service des enseignants, alors que tout le monde sait que l'on explose allègrement les 108h obligatoires... Je n'appelle pas ça une refondation, mais une continuité ! Alors, même si on enlève 1 ou 2h par ci et que l'on nous rajoute 1 ou 2h par là, on dépassera toujours largement ce que l'on a obligation de faire... Mais ça, c'est un autre débat !

J'attendais avec impatience des nouvelles d'un éventuel remplaçant pour ma décharge...

Mais il était dit que mon fameux jour de décharge ne serait pas de tout repos... En effet, alors que je pestais contre les taxis qui bloquaient la route (j'appelle pas ça une opération escargot... Les escargots ça avancent quand même !), une de mes collègues m'appelait pour m'annoncer qu'elle ne pourrait venir du fait d'un lumbago.

Rapide calcul dans ma petite tête (pendant mon court trajet d'1h40) : si je ne prends pas ma classe, je me retrouve à répartir environ 40 élèves sur 2 classes (car je fais comprendre aux parents qui ne travaillent pas qu'ils peuvent garder exceptionnellement leur enfant). Comme si, une semaine de rentrée, je n'avais rien à faire dans mon bureau !

J'obtiens malgré tout une remplaçante pour ma classe (donc ma décharge) et la classe de ma collègue à 75% le lendemain. Ce qui me permet de répartir 18 élèves sur les 3 classes. Un moindre mal. Cela m'a permis de rattraper mon retard au niveau des mes compte-rendus de conseils des maîtres et de préparer le conseil des maîtres du jour-même dont le sujet majeur était la lecture de la note de service sur les moyens de remplacement.

Même configuration le vendredi avec une collègue absente. Sauf qu'il a fallu organiser l'après-midi pour que les élèves soient en sécurité, car je devais me rendre à une réunion de directeurs à l'ordre du jour plutôt chargé. J'ai donc demandé à ce que les petits soient couchés plus tard pour être levés plus tard, afin d'enchaîner la récréation et pour que les 2 collègues restantes ne se retrouvent pas avec 45 élèves.

En résumé, une semaine bien tendue pour redémarrer.